Ce qui est sûr, c’est que Clovis ne voit pas arriver ce Mikki d’un très bon œil… D’une part, parce que cet escogriffe pas très clair se dit menacé et cherche une planque du côté de la Varune, d’autre part, parce qu’il arrive d’Irak où il prétend avoir combattu au sein d’une milice chrétienne nommée Qaraqosh. Et puis Clovis n’a pas de temps à perdre : il doit partir le surlendemain pour un reportage à Prague où l’on vient de retrouver la bibliothèque d’Himmler consacrée à l’ésotérisme et à la sorcellerie. Coïncidence ou opportunité, c’est justement à Prague que la milice Qaraqosh a été créée. De leur côté, Emma et le SRPJ se retrouvent à enquêter sur deux meurtres commis dans la région, sur le même modus operandi. Les deux victimes s’avèrent également avoir été membres de Qaraqosh. Y aurait-il un lien avec ce fameux Mikki ? Entre les investigations de Clovis à Prague et celles d’Emma partie en urgence à Londres, le fil de la vérité semble se dénouer… Mais tous deux sont bien loin de se douter de la tournure que va prendre cette affaire !

8/10

Toujours  sympa de retrouver Clovis à la Varune. Sa confiance en Mikki, revenu en région marseillaise après plusieurs mois d'engagement dans la milice QARAQOSH, est toute relative. Il décide de partir a Prague sur les traces du mystérieux Mikki pour enquêter. Ses investigations vont bien sur croiser celles de la douce Emma qui est en charge de deux homicides qui semblent reliés au fameux Mikki.  Ce dernier  serait-il vraiment en danger, poursuivi pour son passé au sein de la milice, ou cela cache-t-il quelque chose de plus louche?

Maurice GOUIRAN sait se renouveler et trouver des intrigues toujours intéressantes.  Ce roman est bien mené, efficace et vous fera passer un agréable moment.

Exemplaire reçu par service de presse.

Casser des cailloux, chercher des vieux métaux, aller au marché noir. Le jeune Hanno Dietz, 14 ans, se bat pour survivre avec sa famille dans les ruines du Hambourg de l’après-guerre. L’Allemagne subit le terrible hiver 1946-1947, marqué par plusieurs mois de froid intense. Un jour, Hanno découvre dans les décombres le cadavre d’une femme nue et, non loin de là, un garçonnet d’environ trois ans. Le petit est recueilli par la famille Dietz qui le prénomme Joost. Des mois durant, l’enfant ne parle pas. Hanno ne dit rien non plus de sa macabre découverte. Mais l’image de la femme morte le hante.
Des années plus tard, Joost, devenu un architecte renommé, débarque dans l’Uckermark pour restaurer un domaine. Il y fait la connaissance d’Anna Meerbaum, dont la mère a passé sa jeunesse au domaine et refuse d’en parler, tout comme elle refuse d’évoquer leur fuite de la zone soviétique en 1946. Le hasard mettra Anna et Joost sur la piste d’un crime qui a marqué pour toujours l’histoire de leurs deux familles.

8.5/10

L'univers inépuisable de l'après guerre et le talent de Mechtild Borrmann font bon mélange. L'auteur nous entraine entre plusieurs histoires: celle de la famille Dietz qui recueille un orphelin prénomme Joost dans l'après guerre, et celle d'Anna en quête de la vérité sur le passé de sa famille. Joost aura la chance d'être recueilli par une famille aimante, travailleuse, et juste qui n'a eu que pour volonté de le protéger et de lui offrir un foyer sûr malgré les médisances et commérages.

Anna quant à elle, ne comprend pas la froideur et les secrets de sa mère Clara, et va se lancer dans sa propre enquête sur les traces de sa famille

Ces deux intrigues vont se mêler et mener à l'élucidation de plusieurs meurtres. Il s'agit entre autre d'une belle réflexion sur  la nécessité de connaitre ses origines familiales même si les liens du cœur sont plus importants et permettent aux individus de se construire malgré ce manque. 

Une riche lecture.

Exemplaire reçu par service de presse.

« Je m’appelle Agathe, avait-elle annoncé avant de s’asseoir sur une machine. Je suis la chanteuse des laveries… » Tout commence quand Pierre Sanak, journaliste reporter d’images à France Télévisions, croise par hasard cette jeune artiste un peu fantasque et très énigmatique. D’origine cambodgienne, Agathe a été adoptée, vit à Paris, ne se sépare jamais de sa guitare et semble errer entre plusieurs mondes… Pierre en tombe immédiatement amoureux. Apprenant en conférence de rédaction l’incroyable nouvelle de la résurrection momentanée de Sokhom, un jeune Cambodgien qui aurait vécu une expérience de mort imminente, Pierre ne peut s’empêcher de tisser un lien ténu avec l’histoire d’Agathe… Le journaliste s’envole aussitôt pour une semaine de folles investigations à Siem Reap et dans la jungle d’Angkor où, bien après le génocide, le tourisme des orphelinats semble perdurer. Une dangereuse course contre la montre s’engage alors. Pierre parviendra-t-il à découvrir le secret d’Agathe ?
 

8/10

Après quelques rencontres, Pierre se lit profondément d'Agathe, une jeune femme fantasque qui lui plait beaucoup. Cette dernière meurt dans des circonstances qui interpelle le journaliste. Il se lance alors dans une grande enquête qui le mènera de Paris au Cambodge à la poursuite des origines d'Agathe. Ses recherches le plongeront dans l'univers des Expériences de Mort Imminente et les pratiques des médecins dans les orphelinats cambodgiens. De quoi nous faire froid dans le dos.

Un roman sombre, puissant, très documenté, qui ne fait pas l'impasse sur la misère des locaux aux Cambodge, ni de leur culture magnifique.

Qu'est-ce qu'on voyage avec Jigal! Merci!

Exemplaire reçu par service de presse.

Cap au nord-est de la Pologne, à Olsztyn. C'est là que le procureur Teodore Szacki officie désormais. Ce nouveau fief est le théâtre d'une enquête tortueuse qui va sortir Szacki de l'ennui. Un cadavre brûlé par des armes chimiques et composé d'ossements provenant de plusieurs victimes est retrouvé sur un chantier. Absorbé par cette affaire, le procureur ne prend pas la pleine mesure d'une plainte déposée pour violences conjugales. Mis en cause par sa hiérarchie, Szacki, poussé à bout, va alors connaître la rage, celle des justiciers assoiffés de vengeance...
 

7.5/10

Toujours un plaisir de retrouver le procureur Théodore Szacki, son humour noir, son franc parler et sa fine intelligence.

Les intrigues sont toujours originales avec cet auteur. Donc, Szacki découvre des ossements et pense tout d'abord qu'ils sont ceux d'un vieux cadavre Allemand datant de la guerre.

Il tombe sur un professeur d'université totalement loufoque qui va lui permettre de découvrir que le cadavre a été dissout dans l'acide ...moins de 15 jours plutôt! Voila de quoi éveiller l’intérêt du procureur et celui du lecteur!

L'affaire va l'amener à rechercher une victime de violences familiales. Ce romain tente une réflexion sur ce vaste sujet dans une société ou le machisme a encore la dent dure et où les victimes silencieuses sont nombreuses. Le procureur va lui même faire preuve de limites....

Petite déception que l'auteur tombe dans l'éternelle implication de son héros principal mais, l'intrigue tient malgré tout la route et compte son lot de rebondissements.

Dommage aussi que les aventures de Szacki s'arrêtent là...mais toutes les bonnes choses ont une fin, et Miloszewski sait tirer le rideau correctement. (En voilà un qui évitera de sombrer dans le roman policier commercial sans queue ni tête pour faire son beurre!)