Blog pour les amateurs de polars et thrillers...ainsi que pour ceux qui veulent découvrir la criminologie...
La criminalistique est l'ensemble des techniques mises en œuvre par la Justice et la police pour établir la preuve d'un délit ou d'un crime et d'en identifier son auteur.
La criminalistique s'intègre à la criminologie, elle constitue une science jumelle bien distincte, complémentaire à l'étude doctrinale et appliquée au phénomène appelé crime pris dans le sens large du terme, c'est-à-dire toute agression dirigée contre les valeurs morales ou sociales légalement définies ou pénalement protégées.
La criminalistique se distingue de la criminologie par un objet plus ponctuel que celui de l'étude des causes et des manifestations du phénomène criminel. Elle s'intéresse à la recherche et l'exploitation des traces et indices matériels dans le but d'identifier l'auteur d'une infraction visée dans le code pénal.
La criminalistique est composée d'un ensemble de disciplines et de techniques ayant pour objet la détermination
par les services de police judiciaire et les instituts de médecine légale des circonstances exactes de commission d'une infraction, de l'identification et de la personnalité de son auteur. Elle peut être découpée en trois principaux champs d'expertise: l'anthropométrie criminelle, la police technique et scientifique et la médecine légale.
La police technique rassemble la protection, l'enregistrement de la scène de crime, les méthodes de recherches
des indices, la photographie, la dactyloscopie, l'anthropométrie, le portrait robot, la topographie, les plans et
croquis, l'identité judiciaire.
La police scientifique englobe la preuve indiciale, la balistique judiciaire, l'analyse des documents et écritures, la
biologie et la chimie judiciaire, la toxicologie et la médecine légale.
La notion de preuve est donc intimement liée à la criminalistique. Son objet est de rechercher la constatation matérielle
des infractions et des crimes dans les laboratoires de police scientifique et de médecine légale et d’établir l'identification de leurs auteurs.
Si la criminologie est d’appréhender le phénomène délinquant, la criminalistique qui regroupe plusieurs disciplines scientifiques (médecine légale, toxicologie, police scientifique, police technique, anthropométrie et dactyloscopie) étudie par des voies scientifiques les indices et les traces des infractions et des crimes.
La criminalistique pour sa part est composée d’un ensemble de disciplines et de techniques ayant pour objet la détermination par les services de police judiciaire et les instituts de médecine légale des circonstances exactes de commission d’une infraction, de l’identification et de la personnalité de son auteur. La criminalistique met l’accent sur les techniques scientifiques, elle s’adresse surtout à la sciences purement neutre pour découvrir, enregistrer, faire des examens et identifier les preuves. L’enquête qui est pourtant plutôt une action de l’État a aussi besoin d’un soutien de la criminalistique. C’est pourquoi, dans de nombreux pays, on fait la différence entre la police technique et la police scientifique, cette dernière constituant un moyen à la fois à charge et à décharge.
La criminalistique n’est pas sans rapport avec la criminologie. D’une part, elle puise dans cette dernière des données qui l’aident à perfectionner les méthodes d’identification et de recherche des délinquants. D’autre part, et à l’inverse, la criminologie trouve dans la criminalistique des renseignements très précieux pour l’étude du crime et des criminels. Par exemple, il est très utile au criminologue de savoir quels sont les divers modes d’exécution des vols ou encore quelles personnes sont habituellement victimes d’escroquerie (Pinatel). La criminologie étudie les criminels identiques grâce à la criminalistique, c’est surtout le cas pour les récidivistes. Le « Bertionnage »qui avait pour objet d’identifier les récidivistes constituait les premiers moyens de la criminalistique.
La criminalistique réunit l’ensemble des moyens de la police technique et de la police scientifique. La première a présenté une connaissance scientifique s’inspirant de la science naturelle, tandis que la seconde a un trait plutôt empirique. Dans cette optique, la police technique rassemble la protection, l’enregistrement de la scène du crime, les méthodes de recherche des indices, la photographie, la dactyloscopie, l’anthropométrie, le portrait robot, la topographie, les plans et croquis, l’identité judiciaire. La police scientifique englobe la preuve indiciale, la balistique judiciaire, l’analyse des documents et écritures, la biologie et la chimie judiciaire, la toxicologie et la médecine légale. Il est à noter que c’est la légalité et l’impartialité de la preuve qui exigent qu’on divise la criminalistique en deux parties –la police technique et la police scientifique.
Actuellement, la police technique et scientifique, en profonde mutation, rassemble l’identité judiciaire et des laboratoires de divers genres. La police technique est chargée de fixer les lieux du crime, de relever toutes les traces et les indices de nature à orienter l’enquête. La police scientifique est mise en oeuvre soit par les laboratoires de police scientifique, soit par des experts agréés afin de prouver les faits criminels. Elle fait appel à la biologie, à la chimie, à la toxicologie principalement.
La criminalistique dérive des sciences naturelles. Elle ne peut pas être indépendante de celle-ci.
Elle est une application de la science ordinaire dans la lutte contre le crime et le criminel. Elle a puisé, dans une ample mesure, dans les sciences du corps humain , les sciences humaines, et les sciences
naturelles telles : le mathématique, la biologie, la physique, la chimie et l’informatique. Il est évident que la
criminalistique peut emprunter les fruits des sciences de tout genre à tout moment. Bien entendu, dès que
des techniques deviennent un des moyens de la criminalistique, elles sont soumises à l’exigence de la légalité et de l’impartialité et doivent être pratiquées en suivant une procédure strictement réglementée. Au fur et à mesure du développement des sciences naturelles, la criminalistique élargit son domaine de jour en jour. Il faut signaler que chaque technique ne peut devenir un moyen unique de la criminalistique. Elle doit se développer en tant que techniques multidisciplinaires comme la majorité des techniques modernes qui sont dans ce contexte qualifiées de techniques de la criminalistique.
Les principales branches de la criminalistique sont :
- Les traces et les empreintes
- La balistique
- Les documents
- La médecine légale et l’analyse médicale
- La toxicologie et l’analyse chimique
- L’examen médical
Dans les jours qui viennent vous trouverez sur ce blog, des pages détaillées
consacrées aux différentes branches de la criminalistique. (Bertillon, les traces et empreintes, l'ADN, la médecine légale, la balistique etc.)