Tout commence par un appel téléphonique, une nuit neigeuse de février. Couchée dans son lit, la jeune Sylvie Mason entend ses parents au téléphone à l’autre bout du couloir. Ce n’est pas la première fois qu’on les appelle si tard car ils ont une occupation pour le moins inhabituelle : ils prêtent main-forte aux « âmes tourmentées » pour les aider à retrouver la paix. Mais cette fois, Sylvie sent que cet appel n’est pas comme les autres, d’autant qu’on les convainc de se rendre à la vieille église à l’orée de la ville. Là, ses parents disparaissent, l’un après l’autre, par les portes rouges de l’édifice, laissant Sylvie seule dans la voiture. Bientôt, elle s’endort… réveillée un peu plus tard par des coups de feu.
Au fil du roman, qui oscille entre les années ayant mené à cette nuit-là et les mois qui suivirent, la jeune Sylvie n’aura de cesse de chercher les réponses aux questions qui la harcèlent, quitte à découvrir des secrets qui hantent sa famille depuis des années.
5/10
Je ne suis pas fan des 4ème de couverture, je trouve que cela gâche la surprise.
Mais là, deux noms ont attiré mon attention et plus précisément cette phrase : "...alliant le goût de l'étrange de Stephen King et la tendresse d'un John Irving" : deux auteurs que j'apprécie particulièrement.
C'est donc avec impatience que j'ai commencé ce livre qui me promettait de retrouver bien des facettes de chacun de ces auteurs.
Mais le résultat n'était pas à la hauteur de l'attente.
Il s'agit d'un avis tout personnel, mais cette histoire de famille et de fantômes ne m'a pas convaincue.
Bien évidemment, l'intrigue autour du meurtre (qui rythme l'ouvrage) est bien présente, mais émaillée de tant de longueurs, que le suspens disparait tout simplement.
L'ouvrage reste toutefois écrit correctement et chacune des questions soulevées obtient une réponse.
Plutôt décevant.
Exemplaire reçu par service de presse