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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 18:15

 

barthory.jpg

 

 

Date et Lieu de naissance: Élisabeth Báthory est née dans une propriété familiale à Nyírbátor, en Hongrie, le 7 août 1560.

 

Famille:    Elle passe son enfance au château de Ecsed. Son père est György Báthory, un membre de la branche Ecsed de la famille Bathory, des aristocrates hongrois. C'est un frère de André Báthory, gouverneur de Transylvanie de 1552 à 1553. Par sa mère, issue de la branche des Somlyó de la famille Bathory, elle est la nièce d'Étienne Báthory, prince de Transylvanie puis roi de Pologne.

 

Sa vie: Elle épouse a l'age de 15 ans le prince Ferencz Nadasdy. Alors qu'il est occupé a guerroyer, la jeune femme s'ennuie dans ses multiples demeure et passe son temps a entretenir sa beauté.

Durant la longue guerre contre les Turcs (1593-1606), elle est chargée de la défense des propriétés de son mari. La menace est sérieuse, car le village de Čachtice a été pillé par les Turcs en 1599, et que Sárvár, situé près de la frontière qui sépare la Hongrie royale et la Hongrie ottomane, est en plus grand danger encore.

 

Élisabeth est une femme cultivée, sachant lire et écrire en six langues. D’après les lettres qu’elle a laissées, on connaît plusieurs cas où elle intervint en faveur de nécessiteux, notamment une femme dont le mari avait été capturé par les Turcs, ainsi qu'une femme dont la fille avait été violée et mise enceinte.

 Son mari meure en 1604 à l’âge de 47 ans. Son décès pourrait être lié à une blessure reçue au combat ; mais d’autres sources prétendent qu’il aurait été assassiné par une prostituée, ou encore par le général Giorgio Basta, dont le règne de terreur en Transylvanie avait conduit à un déclin du pouvoir de la famille Báthory.

Au fil des années des servantes deviennent ses souffre- douleur. Elle leur inflige des sévices pour les punir et les humilier. Après la disparition de son mari, elle fait enlever des jeunes femmes de la campagne qui son ensuite séquestrées et torturées dans son château.

 

Nombre de victimes: Le nombre total de jeunes filles torturées et tuées par Báthory reste inconnu, bien qu’on en mentionne une centaine entre les années 1585 et 1610. Les estimations diffèrent grandement. Szentes et Fickó ses complices en rapportent respectivement 36 et 37 au cours de leur période de service. Les accusés estiment le nombre à une cinquantaine ou plus. Le personnel du château de Sárvár évalue le nombre de corps retirés du château à 100, peut-être même 200. Un témoin au tribunal mentionna un carnet, dans lequel un total de 650 victimes aurait été consigné par Báthory elle-même. Ce carnet n’a été mentionné nulle part ailleurs et n’a jamais été découvert ; cependant, ce nombre est devenu part de la légende entourant Báthory.

 

Modus operanti: Les rapports du procès comprennent les témoignages des quatre accusés dont Fiszko,( nain idiot bossu et méchant chargé de recruté de jolies servantes et coutuirères), JO Llona,( ancienne nourrice), Dorko ainsi que ceux de treize autres témoins dont le reste du personnel du château de Sárvár.

 

Ses premières victimes furent de jeunes paysannes de la région, attirées à Čachtice par des offres de travail bien payé pour être servantes au château. Plus tard, elle aurait commencé à tuer des filles de la petite noblesse, envoyées chez elle par leurs parents pour y apprendre l’étiquette. Des rapts semblent aussi avoir été pratiqués.

 

Les descriptions de tortures qui furent mises en évidences durant le procès furent souvent basées sur l'ouï-dire. Parmi les atrocités décrites (et probables), on cite notamment :

 

* de longs passages à tabac, entraînant souvent la mort

* des brûlures et autres mutilations des mains, parfois aussi sur les visages et les parties génitales

* des morsures estropiant des parties de peau du visage, des bras et du corps

* une exposition au froid entraînant la mort

* une mise à mort par dénutrition

 

L’utilisation d’aiguilles fut aussi mentionnée au procès par les collaborateurs. Certains témoins mentionnent des proches qui seraient morts au château. D’autres rapportent des traces de torture sur des cadavres ; certains étaient enterrés au cimetière, d’autres dans des lieux divers.

Selon les confessions des accusés, tous ont relatés la barbarie d' Élisabeth Báthory qui aurait non seulement torturé et tué ses victimes à Čachtice, mais également dans ses propriétés à Bécko, Sárvár, Deutschkreutz, Bratislava et Vienne - et même, sur le chemin entre ces différents lieux.

Hantée par la vieillesse, la comtesse Bathory croit que le sang de jeune femme peut la regénérér. Elle saigne alors ses victimes et prends des bains d'hémoglobine.

 

Les cadavres de ses victimes sont jétés aux loups depuis le haut des murailles de son chateau et sont retrouvés dans la neige ou sont entérrés en pleine nuit.

 

Accusations: A l'issu d'une enquête discrête le roi MAthias II de Hongrie demande a son premier ministre Thurzo d'arrêter sa propre cousine. Le 29 décembre 1610 cet homme droit et intègre surgit dans le château de Csejthe accompagné de soldats, il découvre dans les souterrains des instruments de torutres et des jeunes filles à l'agonie. L'une d'elle a les chairs déchiquetées, les seins tailladés, les cheveux arrachés par poignet. Des ossements sont exhumés dans la cours et les caves peu après. Arrêtée, Erzsebeth ne daigne pas répondre aux questions. On lui épargne un procès mais ses 4 complices seront jugés et exécutés.

 

Mort: Elle sera emmurée vivante dans sa chambre et mourra a l'âge de 54 ans.

 

 

Sources: "Les tueurs en série, grands criminels, enquêtes, profils" Jean pierre Vergès, collection toutes les clés, Hachette pratique, et wikipédia.

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