Un corps flotte dans une piscine au vingt-huitième étage d’un immeuble viennois : déchiqueté et unijambiste. Une minuscule prothèse auditive gît au fond du bassin. Aucune piste sérieuse en vue. L’homme aurait été tué par un requin, ce qui ressemble plutôt à une mauvaise plaisanterie. Richard Lukastik, de la police de Vienne, prend les choses en mains. À 47 ans, l’inspecteur passe pour antipathique mais irréprochable, retors et fou. Il se déplace en Ford Mustang or mat, n’écrase jamais ses cigarettes, dîne chaque soir d’une soupe chez ses parents, n’utilise pas de gants au sens propre comme au figuré, admire le philosophe Ludwig Wittgenstein dont il a toujours un livre en poche qu’il ouvre à l’occasion à n’importe quelle page pour trouver un sens à sa journée.
5.5 /10
Richard Lukastik de la police de Vienne, est chargé de résoudre un meurtre surprenant. Le portrait de ce flic révèle un passionné de l’œuvre du philosophe Wittgenstein dont les écrits guident son enquête.
Malgré des saillies et des portraits originaux, le meurtre, l'histoire et les rebondissements sont assez rocambolesques, les éléments philosophiques lassent, l'écriture est aussi lourde.