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  • : Blog pour les amateurs de polars et thrillers...ainsi que pour ceux qui veulent découvrir la criminologie...
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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 12:04

Hambourg, 1947, l'été est écrasant de chaleur. L'inspecteur principal de la police allemande, Frank Stave, vivote dans une ville faite de privations et de rationnements. Il continue d'attendre des nouvelles de son fils disparu après la guerre dans la débâcle du front de l'Est mais commence à perdre espoir.
Dans un entrepôt en ruine, à deux pas du port désormais vide, le corps d'un enfant assassiné est découvert étalé sur une bombe qui n'a jamais explosé. La scène est macabre et le crime odieux. L'enquête va conduire l'inspecteur sur les traces des enfants-loup, ces orphelins de guerre qui vivent à l'écart de la société, sauf lorsque la faim les pousse au trafic ou à la prostitution.
Avec l'aide de son ami MacDonald, lieutenant anglais dans la police d'occupation, Frank Stave va mener l'enquête en se risquant dans une ville détruite où la loi est suspendue et la morale perdue.

Cay RADEMACHER "L'orphelin des docks" Editions du Masque, 20.90€

Cay RADEMACHER "L'orphelin des docks" Editions du Masque, 20.90€

8/10

Après le froid Sibérien du premier tome, Hambourg est frappée par une chaleur écrasante et un nouveau meurtre est commis sur les docks, où un jeune garçon est retrouvé assassiné et abandonné sur une bombe non détonnée.

L'enquête revient à l'Inspecteur principal Stave et son ami britannique James MacDonald. Ils vont devoir se méler aux enfants qui ont tout perdus après la guerre et qui survivent comme ils peuvent en volant du charbon, refourguant des objets au marché noir, ou se prostituant. Après avoir identifier l'enfant, il convient de déterminer ce qu'il pouvait bien trafiquer de ses journées...et de trouver celui qui l'a assassiné.

Les personnages sont toujours aussi attachants que dans le premier opus et c'est un vrai plaisir de retrouver les héros récurrents mais de découvrir aussi de nouveaux, même si tous ne survivent pas à cette affaire!

L'affaire est bien menée avec son lot de rebondissements. Et l'on retrouve toujours ce réalisme de la vie du Hambourg dans l'après guerre, ravagée par la pauvreté.

Un roman policier efficace qui remplit le job! Vivement le tome 3.

Exemplaire reçu par service de presse.

 

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 11:49
Hambourg, 1947. Une ville en ruines, occupée par les Britanniques et confrontée à l'hiver le plus froid du siècle. Les réfugiés et les sans-logis se retrouvent suite aux bombardements à aménager des trous de cave, à vivre dans la promiscuité des bunkers et des baraques. Les aliments sont rationnés, le marché noir est florissant. 
Lorsque le cadavre d'une jeune fille nue est retrouvé parmi les décombres sans aucun indice sur son identité, l'inspecteur Frank Stave ouvre une enquête. Dans cette période d'occupation, la population hambourgeoise ne doit en aucun cas apprendre qu'un tueur menace la paix. Les enjeux sont élevés et l'administration britannique insiste pour que l'inspecteur allemand soit accompagné par Lothar Maschke de la Brigade des moeurs et par le lieutenant McDonald pour élucider l'affaire. Mais d'autres morts sans identité sont vite découverts et Stave, hanté par les souvenirs de sa femme décédée pendant la guerre et de son fils porté disparu, doit surmonter ses propres souffrances pour traquer l'assassin qui rôde sur les sentiers des ruines...

 

 

Cay RADEMACHER "L'assassin des ruines" Editions du Masque, 453p, 8€

Cay RADEMACHER "L'assassin des ruines" Editions du Masque, 453p, 8€

8/10

Premier tome d'une trilogie mettant en scène les enquêtes criminelles de l'inspecteur principal Frank Stave, dans le Hambourg d'après guerre.

Ce roman est riche avec une intrigue soutenue, et des personnages élaborés avec précision.

Stave est un peu un anti-héros, pas très courageux, qui ne s'est jamais dressé pendant les nazis par peur à l'époque du Reich, mais qui a une intégrité et foi en l'être humain. Il a perdu sa femme durant un bombardement, son jeune fils s'est engagé à son grand malheur dans les jeunesse hitlérienne et est porté disparu. Le policier passe ses repos a chercher des informations sur ce fils disparu qu'il espère retrouver, dilapidant son maigre salaire en cigarettes qu'il troque contre des informations.Un personnage finalement attachant que l'on prend plaisir a suivre dans les rue de Hambourg dans le cadre de son enquête.

Cependant, c'est un policier de talent qui ne néglige aucune piste. Pour l'aider dans cette enquête délicate, il est aidé par un militaire britannique James MacDonald, et un inspecteur des moeurs totalement antipathique à Stave qui s'est porté volontaire en renfort.

Le Hambourg d'après guerre, ses ruines suite aux bombardements, sa misère, son marché noir, l'occupation britannique, le froid de l'hiver 47, tout est parfaitement décrit et d'un réalisme frappant.

Une jolie découverte. Un très bon roman policier

Nota: La suite: "L'orphelin des docks" est tout aussi réussie!

Exemplaire reçu par service de presse

 

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 10:26

Brigid, spécialisée dans les crimes sexuels, est chargée de l’enquête sur le meurtrier de la route 66, qui assassine des jeunes femmes selon un rituel atroce. Jusqu’au jour où Jessica, une jeune recrue, sert d’appât… et disparaît. Sous le choc, Brigid interrompt sa carrière.
Des années plus tard, alors qu’elle mène une vie paisible à Tucson avec son nouveau mari, le passé la rattrape : un routier passe aux aveux et propose de conduire la police à la dépouille de Jessica. Apres des années de traque, a-t-on enfin arrêté le monstrueux criminel ? Brigid en doute. La spirale de violence et de mort va reprendre de plus belle, entraînant l’enquêtrice dans l’angoisse absolue…

Becky MASTERMAN "Rage Blanche" editions du masque, 489 pages, 8.90€

Becky MASTERMAN "Rage Blanche" editions du masque, 489 pages, 8.90€

3/10

Une intrigue qui aurait pu être intéressante et qui pèche par trop d'incohérences, et de longueurs. Le personnage de Brigid Quinn ne m'a absolument pas plu, ni touché. Une pseudo ancienne wonderwoman infiltrée du FBI qui a perdu celle qu'elle formait pour la remplacer...et qui se replonge dans l'enquête sur la disparition de cette jeune agent suite aux aveux suspects d'un homme qui a été retrouver avec le cadavre d'une femme dans son camion.

Brigid est froide, antipathique, a peu d'amis, et ne se complet que dans son nouveau rôle de retraitée-mariée qui promène ses carlins, ramasse des cailloux dans le lit de la rivière et profite de son mari dans une petite vie plan plan sans lui raconter un chouillas de son passé....Bof...ça fait pas rêver.

Le fait qu'elle mente aux autorités sur son implication dans un meurtre (pourtant réalisé en état de légitime défense ) est ni compréhensible ni acceptable. Au final à part son inquiétude temporaire de se retrouver en prison ça n'apporte pas grande chose puisque elle trouvera un nouveau mensonge pour se sortir de se mauvais pas en faisant mentir une de ses collègues par dessus le marché.

L'enquête n'est par ailleurs pas très intéressante.

En plus son mari, qu'elle croyait perdre en révélant ses petites affaires, ne la quittera pas...Happy end presque mielleux pour ce personnage froid, calculateur et pas crédible...

Quel ennui et quel déception...

Exemplaire reçu par service de presse

 

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25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 12:56

Au Maroc, la vie de Mona est devenue un calvaire. Elle s'occupe de sa fille, Leila, et de sa mère malade. Ali, son mari, a disparu depuis plusieurs smois, peut-être parti en Angleterre pour finir ses études de médecine.
À Londres, Theodora a besoin d'aide. Entre son père qui souffre de la maladie d'Alzheimer, son fils qui passe sa journée devant la télé et sa vie professionnelle mouvementée, elle ne s'en sort plus. L'arrivée de Mona dans son existence va tout changer. Sa maison sera impeccable, sa vie sociale à nouveau trépidante et elle va gagner, avec l'arrivée de la discrète Marocaine, plus qu'une employée de maison, une véritable confidente.

Penny HANCOCK « Deux » le livre de poche

Penny HANCOCK « Deux » le livre de poche

8/10

Ce roman met en scène deux femmes que tout oppose. Dora, riche londonienne débordée, animatrice d une émission de radio locale à succès à du mal à s occuper de son père déclinant et de son feignant de fils a qui elle trouve des excuses. Elle embauche alors Mona avec l aide de son ex mari pour l'aider dans les tâches ménagères et pour s occuper de son père.Les chapitres se succèdent en alternant les narratrices passant de Mona a dora, révélant peu à peu leurs passés respectifs.
On se met rapidement à juger Mona, qui chaparde des objets sans valeurs et prends ses aises dans la maison de Dora. Le lecteur à peur que la domestique cherche à tirer profit de son employeuse. Mais l auteur est maligne. Le suspens s étend. Elle distille son venin peu à peu. La situation se renverse, Le personnage de Dora devient beaucoup plus sombre alors que l on commence à prendre à sympathie Mona qui se tue à la tâche, totalement exploitée par sa patronne. Pour se sortir de ce guêpier Mona peu compter sur la complicité de Léo le fils de Dora et sur l aide de l un de commerçant du quartier. Elle tente de garder le contact avec sa famille au Maroc et de retrouver son Mari Ali qui semble les avoir abandonnées mais elle ne peut se résoudre à cette idée.
Il va y avoir forcément des dommages collatéraux dans cette histoire à vous de découvrir lesquels! 
Un roman noir, efficace et prenant
 
Exemplaire reçu par service de presse 
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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 14:41

Un flic. Un tueur. Un face à face. 

Un commandant de police enfermé seul avec un tueur.
La scène pourrait paraître banale.
Elle l’est déjà un peu moins lorsqu’on sait que c’est la dernière nuit de service actif du policier et que, pour la première fois de sa longue et monotone carrière, il se retrouve enfin face à ce dont il a toujours rêvé : un tueur en série inconnu des forces de l’ordre.
Sauf que cette fois, dans cette maison isolée, c’est le tueur qui tient l’arme qu’il pointe depuis des heures sur le policier.
Des heures que l’officier écoute et essaye de graver dans sa mémoire l’incroyable confession de celui qui se surnomme « l’archange de la mort » et qui lui raconte dans le détail son « œuvre » : dix années de crimes impunis.
Comment le flic en est-il arrivé là ? Comment une simple altercation au début de la soirée l’a-til mis sur la piste du tueur ? Et quelles sont ses chances de s’en sortir ?
Patrick CHAMOISEAU "J'ai toujours aimé la nuit" Editions Sonatine, 320p, 14€

Patrick CHAMOISEAU "J'ai toujours aimé la nuit" Editions Sonatine, 320p, 14€

7.5/10

Attention Ovni!

De prime abord, le style utilisé par l'auteur m'a un peu dérangé. Mais voilà, je suis du genre à  aimer être bousculée et à sortir des sentiers battus. Finalement, je me suis laissée prendre au jeu, avide dans connaitre davantage sur ce psychopathe d'un autre monde, poète, esthète, gourmet et qui chérit sa tendre DS héritée de son père. Quel personnage!

Le roman se déroule à huis clos. Hypérion Victimaire,est un tueur qui sévit en Martinique depuis une dizaine d'année sans jamais laisser de traces. Aucun de ses meurtres n'avait jusque ici été reliés entre eux. Particularité, il frappe toujours des vendredis 13. C'est, entre autre grâce à cela que le commandant de police Éloi Ephraïm Évariste Pilon va se mettre sur sa piste, en plus de son désir de retrouver sa fugueuse de fille qui va s'avérer avoir croiser la route du tueur....

Tenant en joue le policier, le tueur explique à ce dernier tout le cheminement qui l'a amené à tuer, dans un style très particulier, assez fouillé, agrémenté de phrases latines, et de références en poésie. Au cours de son quasi monologue, Hypérion Victimaire se désole de l'attitude de la jeunesse, se consterne de l’état de la Martinique d'aujourd'hui, et dresse un portrait chaotique de son île.

En parallèle, Le commandant se remémore sa carrière, et surtout ce début de permanence qui l'a lancé sur les traces de ce tueur sanguinaire qui se surnomme l'Archange.

Seul bémol, des libertés dans les habitudes et techniques policières et notamment un aberrant "vous êtes en état d'arrestation lors du face a face avec le tueur...." L'auteur n'écrit normalement pas de romans policiers...on l'excusera donc de ses petites bévues!

Une découverte!

Exemplaire reçu par service de presse

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 10:59

Juin 1954, une chaleur oppressante écrase Boston. 

Dans la ville abrutie où plus rien ne respire, un corps est retrouvé, enduit de goudron et de plumes, quelque part sur les docks. Le meurtre porte la signature de l’IRA. 

Dans la sueur et l’ennui du début de l’été, deux hommes, Dante Cooper, ex-héroïnomane, et son ami d’enfance, Cal O’Brian, ancien flic et alcoolique, vivent, tant bien que mal. 

L’inspecteur Owen, le cousin de Cal chargé de l’enquête, va solliciter leur aide – ils connaissent le quartier irlandais, ses bars lugubres et ses rues glauques, son ultra-violence et ses excès. En acceptant cette sombre mission, les deux désaxés espèrent encore, par leur quête toute personnelle de justice, racheter leurs âmes désespérées.

O'MALLEY et PURDY "Les brûlures de la ville" Editions du Masque, 409p, 22€

O'MALLEY et PURDY "Les brûlures de la ville" Editions du Masque, 409p, 22€

7/10

Découverte de ces deux auteurs qui nous offrent un roman noir sans concession ni pitié. Il s'agit du deuxième opus d'une série, je n'ai pas lu le premier et cela ne gène en rien la compréhension de l'histoire.

Belle description de la ville de Boston, et de l'univers qui y régnait en 1954.

Les personnages principaux ont déjà un sacré vécu et leurs cicatrices, ce qui les rends d'autant plus crédibles et humains. Owen enquête sur une série de meurtres dont le premier est aussi horrible que spectaculaire. (Cela met le lecteur dans le ton!) Owen demande donc a son cousin Cal et son ami de lui trouver quelques informations dans le milieu irlandais pour découvrir les assassins ainsi que retrouver une cargaison d'armes. Les 3 hommes vont se lancer sur les traces de l'IRA à leurs risques et périls.

Toute une ambiance et suspense au rendez vous.

 

 

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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 14:30

Assassinat de Kennedy, guerre du Vietnam, luttes pour les droits civiques, Ku Klux Klan : c’est dans cette Amérique en crise des sixties que Daniel Ford a grandi. Et c’est là, en Caroline du Sud, qu’il a été accusé d’avoir tué Nathan Verney, son meilleur ami.
1982. Daniel est dans le couloir de la mort. Peu de temps avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d’être aussi simples qu’elles en ont l’air. Papillon ne nuit, premier roman publié de R. J. Ellory, nous emporte là où rodent la folie et le complot.

R.J ELLORY "Papillon de nuit' Le livre de poche, 512p, 7.92€

R.J ELLORY "Papillon de nuit' Le livre de poche, 512p, 7.92€

7.5/10

Daniel attend son exécution dans le couloir de la mort. L'intrigue oscille entre les persécutions qu'il subit de l'un de ses geôliers, Monsieur West et les discussions engagées avec prêtre qui lui rend régulièrement visite et qui lui demande de lui parler de sa vie avant sa condamnation,

Ainsi Daniel nous livre tout son passé, depuis son enfance où il a rencontré son ami Nathan, et tout ce qu'ils vivront ensemble jusqu'à l'assassinat de ce meilleur ami dont il sera accusé et pour lequel il a écopé de la peine capitale.

Son adolescence, ses premiers émois, la peur de la guerre du Vietnam, la désertion, le racisme, le meurtre de Nathan, tout va être épluché comme un deuxième procès avec émotion et avec le recul donné par quelques années d'incarcération. Car Daniel a certes commis des erreurs, mais il n'a pas tué son meilleur ami même si certaines de ses actions ont pu mener à ce scénario catastrophique...

A découvrir. 

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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 14:11

Sous sa façade respectable, l’inspecteur Vincent Madigan, piètre mari et mauvais père, est un homme que ses démons ont entraîné dans une spirale dangereuse. La grosse somme d’argent qu’il doit à Sandià, le roi de la pègre d’East Harlem, risque de lui coûter la vie. Pour s’en sortir, il décide de braquer 400  000 dollars dans une des planques de Sandià. Mais les choses tournent mal : il est obligé d’éliminer ses complices et une petite fille est blessée dans la fusillade. Rongé par l’angoisse et la culpabilité, Madigan s’engage sur la dernière voie qu’il lui reste : celle d’une impossible rédemption.

R.J ELLORY "Un coeur sombre", Le livre de poche, 571p, 8.30€

R.J ELLORY "Un coeur sombre", Le livre de poche, 571p, 8.30€

6/10

Encore un roman très sombre comme toujours avec R.J Ellory. Vincent MADIGAN, policier corrompu alcoolique et junkie, franchit la dernière ligne en organisant un casse aussi spectaculaire que sanglant. Mais c'est surtout un plan suicidaire qui va le plonger au fond d'une belle merde puisqu'il s'est attaqué à Sandia le parrain du quartier. Madigan va surtout être confronté à sa conscience suite aux conséquences de ses actes.

Mais la chance va sourire au policier en lui présentant des alternatives pour se sortir de ce guêpier.

Si l'intrigue est assez classique, le lecteur est rapidement hameçonné et souhaite savoir comment ce bad cop va se tirer d'affaire...enfin s'il y parvient...

Toutefois, le roman pèche toute fois par de nombreuses redites notamment concernant le passé, les ex femmes, les enfants de Madigan...même s'il l'on les pourrait mettre sur le compte de l'état de confusion mentale et la psychologie du personnage principal. Il y a aussi de nombreuses longueurs en particulier lors des conversations entre Isabelle Arias et Madigan et lorsque celui tente de la repousser. Ce n'est pas très bien écrit et cela alourdi le roman.

Reste divertissant même si ce n'est pas le meilleur d'Ellory.

 

Exemplaire reçu par service de presse

 

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 09:41
Émoi dans tous les services de sécurité du monde : un inconnu vient de tirer sur le président de la République française à Paris, et la balle est américaine. Le sniper a touché l’écran de protection à la distance phénoménale de 1 300 mètres. L’avertissement est clair : la prochaine fois, ce sera au G8 que ça se passera. Et Dieu sait combien il y aura de victimes.
Mais qui est ce tireur d’élite ? Seuls quatre hommes sont capables d’un tel exploit. L’un deux, John Kott, est un Américain que Jack Reacher a fait mettre en prison quinze ans plus tôt, et il se trouve que, libéré depuis peu, l’homme est introuvable. C’est bien entendu Reacher que l’armée missionne en secret pour mettre la main sur le tireur. Entre Paris et Londres, aux côtés des services spéciaux russes, français et anglais qui jouent chacun leur partition, sa tâche risque de ne pas être simple.
Lee CHILD "La cible était française" Editions Clmann-Levy Noir, 363p, 20.90€

Lee CHILD "La cible était française" Editions Clmann-Levy Noir, 363p, 20.90€

7.5/10

J'avais peur de tomber sur un héros récurrent "has been" et que l'affaire soit rocambolesque et sans réalisme. Que nenni, le roman est bien rodé et assez réaliste.

L'auteur maitrise son sujet, connait bien les différents services secrets et leurs fonctionnements. Jack Reacher doit mener une enquête délicate consistant à retrouver le sniper qui a tiré sur le président français. Pour ce faire, il va d'abord se rendre en France puis en Angleterre sans avoir de présence officielle sur le territoire britannique. De quoi rendre la mission délicate. Sa partenaire du département d’État américain a une addiction aux médicaments et n'a jamais fait de mission auparavant mais elle fera de son mieux pour l'épauler dans sa tache. Il sera également appuyé par l'agent des services anglais, Bennett, personnage qui brille par ses réparties et sa capacité à s'envoler comme par magie.

J'ai apprécié l'esprit de Reacher, son coté terre à terre, ni matérialiste pour un sous. Il dispose également d'un petit trait d'humour agréable.

Seule surprise, qu'il intègre une sorte de mafia vietnamienne alliée au sniper à Paris...quelle idée!

L'auteur a su savamment distillé les informations au fil du roman pour réserver son lot de surprise pour le final.

Un divertissement efficace.

 

Exemplaire reçu par service de presse

 

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 09:14

Sous les fondations du réseau, un second Internet prospère : un eldorado sulfureux où rien n'est impossible et où on trouve de tout - drogues, armes à feu, instructions terroristes, etc. 

Mais aujourd'hui, les forces obscures s'assemblent dans ces profondeurs. Des démons qui menacent d'envahir notre mon physique en "hackant" les esprit des utilisateurs pour les transformer en tueurs psychotiques. 

Pour les arrêter, quatre personnages que rien ne destinait à se rencontrer : Hannah, une jeune aveugle de 12 ans ayant récemment recouvré la vue (mais pas seulement) grâce à une prothèse futuriste ; Mike Juniper, un ancien évangéliste qui combat ses propres démons et veille, dans le sous-sol de son refuge pour sans-abri, sur un impressionnant arsenal d'armes à feu ; Derek, un hacker aux allures d'Anonymous qui entend faire régner la justice au sein du réseau ; et Lela, une journaliste technophobe persuadée d'être tombée sur une histoire que personne ne veut entendre. 

Bientôt, les portes de l'enfer vont s'ouvrir. Sont-ils prêts ? 

Benjamin PERCY "Dark Net" Editions Super8, 400p, 21€

Benjamin PERCY "Dark Net" Editions Super8, 400p, 21€

6/10

Une intrigue originale qui mêle thriller et fantastique avec des personnages variés  regroupant une jeune aveugle dotée d'une prothèse futuriste, sa tante journaliste tenace, un gros dur qui joue de la gâchette, un hacker et une mamie qui dépote. Le groupe va devoir œuvrer pour repousser les forces du mal qui ont réussi à contaminer le Dark Net. Rapidement la contagion s'étend en ville via les écrans électroniques. Les héros ont du boulot!

Une bonne idée de départ avec sa touche de surnaturel qui m'a bien diverti sur la plus grande partie du livre mais l'auteur part vraiment trop dans la science fiction sur la fin ce qui m'a moins emballé. Cela reste bien écrit et distrayant.

 

Exemplaire reçu par service de presse.

 

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