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  • : Blog pour les amateurs de polars et thrillers...ainsi que pour ceux qui veulent découvrir la criminologie...
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15 août 2017 2 15 /08 /août /2017 10:22

En 76, Paco a renoncé à sa carrière de flic, il est devenu chroniqueur judiciaire et critique cinéma au journal Le Provençal. Irène, elle, poursuit avec succès son activité de modiste. C'est un coup de fil de son ex-coéquipier qui va bousculer cette vie tranquille. Un véritable appel au secours que Paco ne peut ignorer. En effet, huit ans auparavant, après leur avoir sauvé la vie, Khoupi avait dû fuir précipitamment aux Antilles avec sa compagne Eva… Aujourd’hui, il a sombré dans l’alcool et semble au cœur d’une sale affaire mêlant univers néocolonial, corruption, magouilles immobilières et trafics en tous genres. Tous les ingrédients sont là : notables assassinés, meurtres inexpliqués, hommes de l’ombre, réseaux, femmes ambitieuses… Le tout à grand renfort de rhum, de drogue, de sexe et de quelques sorcelleries… Alors qu'une éruption volcanique gronde et menace de purifier l’île aux abois, Paco et Irène réussiront-ils à tirer Khoupi de cet enfer ?

Maurice ATTIA "La blanche Caraïbe" Editions Polar Jigal, 217 pages, 18.50€

Maurice ATTIA "La blanche Caraïbe" Editions Polar Jigal, 217 pages, 18.50€

7/10

Une enquête qui mêle meurtre, trafic de drogue, corruption dans les Caraïbes et qui ne sent pas bon pour le vieux et dévasté Khoupi. Il est contraint d'appeler à la rescousse son vieil ami et ancien co-équipier Paco. Ce dernier vit toujours à Marseille et s'est reconverti en journaliste cinéphile. Khoupi lui ne s'est jamais remis de a rupture avec Eva et a sombré dans l'alcoolisme. Il assiste au meurtre du nouveau compagnon d'Eva et tout pourrait le désigner coupable de cet assassinat. Paco est donc sollicité pour l'aider à trouver les éléments pour le disculper mais leurs enquêtes va lever de nombreux lièvres...

Les personnages sont très travaillés, usés, marqués par leurs passés respectifs. La construction du roman est intéressante puisque le narrateur change à chaque chapitre, passant de Paco, à Khoupi et Eva alternativement. Cela donne du rythme à l'intrigue et montre le talent d'écriture de l'auteur qui passe à différents personnages, recoupe des faits, arrive à décrire différents sentiments et permet au lecteur de comprendre le passé de ces personnages et leurs diverses orientations.

Une lecture agréable.

Exemplaire reçu par service de presse

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14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 11:39

Elles touchent les aides sociales et ne rêvent que d’une chose : devenir des stars de reality-show. Sans imaginer un instant qu’elles sont la cible d’une personne gravement déséquilibrée dont le but est de les éliminer une par une. L’inimitable trio formé par le cynique inspecteur Carl Mørck et ses fidèles assistants Assad et Rose doit réagir vite s’il ne veut pas voir le Département V, accusé de ne pas être assez rentable, mettre la clé sous la porte. Mais Rose, plus que jamais indispensable, sombre dans la folie, assaillie par les fantômes de son passé…

Jussi Adler Olsen " Selfies" Éditions Albin Michel, 22,90€

Jussi Adler Olsen " Selfies" Éditions Albin Michel, 22,90€

7/10

Voici une nouvelle enquête du département V qui aura de sacrées ramifications ! 

Rien à redire au niveau de l'intrigue, efficace, bien menee et cohérente. L'histoire se déroule avec naturel et fluidité. 

Pas de péripéties extravagantes dans cet opus qui consacre la part belle au personnage dévastée de Rose! L'auteur lui réserve toutes les attentions, immersion dans son passé pour comprendre son état présent. 

Bien évidement cela empêche de s'intéresser aux passés de Carl, Assad et Hardy mais on espère que les prochains tomes vont distiller leurs surprises à ce niveau! 

Les personnages mis en scène dans cette affaire sont toujours aussi travaillés que d'habitude : des filles belles, pauvres, et qui vivent au crochet de la société sont prises pour cibles par Annéli, une assistance sociale qui pète un plomb à l'annonce de son cancer. Loin de s'arrêter là, l'auteur a trouvé le moyen de rattacher une des filles menacées à plusieurs affaires. La psychologie des personnages est très réaliste.

Cette enquête va rapprocher un peu plus les effectifs du département V qui vont être un peu éprouvés par l'état de Rose.

Un divertissement agréable.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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28 mai 2017 7 28 /05 /mai /2017 11:10

Léa Ribaucourt, capitaine de police, est mutée à Lyon. Comme le veut la tradition à la brigade criminelle, on confie à la nouvelle arrivante une affaire non élucidée. Il s'agit d'un meurtre datant de l'année précédente. La victime est un jeune délinquant abattu d'une balle de 22 Long rifle au pied d'un immeuble HLM à Bron. Léa se lance à corps perdu dans son enquête mais ne tarde pas à déchanter : aucune piste nouvelle n'émerge de ses propres investigations. Alors qu'elle craint d'inaugurer par un échec ses nouvelles fonctions, un événement relance l'affaire : un an après, jour pour jour, un meurtre en tous points identique à celui de Bron. Léa reprend espoir. Elle ignore le pouvoir de nuisance de l'assassin qu'elle va débusquer.

Alfred LENGLET "Temps de Haine"  Editions Calmann- Levy,280p, 18.90€

Alfred LENGLET "Temps de Haine" Editions Calmann- Levy,280p, 18.90€

6/10

Rien à dire sur l'intrigue, intéressante et bien menée, ni sur les méthodes policières qui sont précises et réalistes, on apprécie ce genre de choses sur Polars.Etc!

Cependant, il n'y a aucune fantaisie dans le choix des personnages qui sont très classiques. Par ailleurs, le style d'écriture choisit par l'auteur nous immerge vraiment dans une ambiance de polar. Mais j'ai personnellement trouvé que ce style manquait de fraicheur et de modernité.

Trop de balades gastronomiques également pour la policière en charge de l'enquête. J'ai eu l'impression qu'on mangeait et qu'on se baladait plus qu'on enquêtait dans ce roman. L'auteur a  un peu trop voulu nous faire découvrir l'ambiance de la vie lyonnaise....il faudra doser pour trouver le juste milieu à l'avenir.

L'enquête est efficace, cohérente, apporte son lot d'informations historiques. La lecture est fluide et reste divertissante .

Exemplaire reçu par service de presse

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 13:57

Tout commence par un mensonge. De ceux qu’on fait tous pour impressionner une vieille connaissance. L’histoire de votre vie, légèrement embellie, face à cet avocat brillant, époux et père comblé, que vous avez croisé par hasard.
Puis, sans savoir comment, vous vous retrouvez à dîner chez lui, à accepter une invitation en vacances, propulsé dans une vie de rêves – celle à laquelle vous avez toujours aspiré. Jusqu’à ce que cette vie ne semble plus si idyllique…
Mais vous êtes déjà pris au piège, transpirant sous l’impitoyable soleil de Grèce, brûlant d’échapper à la tension ambiante. Alors vous comprenez que, si douloureuse la vérité soit-elle, ce sont vos mensonges qui ont causé le plus de tort… Et, à ce moment-là, il est déjà trop tard.

Sabine DURAND "Dis moi que tu mens" Editions Préludes, 410p, 16.90€

Sabine DURAND "Dis moi que tu mens" Editions Préludes, 410p, 16.90€

7/10

Un peu long à se mettre en route quand même mais il fait bien cela pour appréhender la psychologie du personnage principal et pour arriver à le prendre en sympathie. Car il faut l' admettre, il est particulièrement égocentrique ce qui me l'a rendu de prime abord fort antipathique. Mais voilà, l'auteure a eu de la ressource et a su gratter les écailles de ce personnage pour le rendre un peu plus rose. Qui manipule qui dans cette histoire? tout est là! Tel est pris qui croyait prendre....c'est lui qui va se faire piéger dans les règles de l'art alors qu'il pensait tirer le meilleur parti de son aventure amoureuse.

On aurait peut-être apprécier de connaitre le déroulement du procès mais en un sens ce n'est en rien obligatoire.

Un roman divertissant

Exemplaire reçu par service de presse.

 

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 11:01

Pour n’importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre. Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative.

Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L’enquête fut d’autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s’est réellement passé.
Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n’est jamais une partie de plaisir, surtout quand l’affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C’est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d’attention et de respect aux morts qu’aux vivants. L’enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l’amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.

 

Tony Cavanaugh "L'affaire Isobel Vine" Editions Sonatine, 414p, 22€

Tony Cavanaugh "L'affaire Isobel Vine" Editions Sonatine, 414p, 22€

7/10

J'ai apprécié l'atmosphère de ce polar australien avec la description de ce climat particulier, de ces quartiers, de ces régions et de ces habitants. Un peu dépaysant donc mais on y retrouve tous les codes du romans policier. Les personnages sont plutôt atypiques. Celui de Darian est intéressant, avec ce passé trouble, ses convictions, ses souvenirs d'enquêtes qui reviennent à lui à tous les coins de rue...on comprend sa volonté de se retirer de la police mais aussi celle de vouloir aider son mentor. Il va donc dépoussiérer cette vieille affaire pour lui.

Hormis le côté un peu borderline du héros principal qui, pour moi, n'a plus rien d'original ni ne convainquant depuis longtemps, l'intrigue est cohérente, bien menée avec son lot de rebondissements.

Un polar efficace.

Exemplaire reçu par service de presse.

 

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 10:43

Dans la chambre 217 de l'hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau. Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi.

Stephen KING "Fin de ronde" Editions Albin Michel, 430p, 22.50€

Stephen KING "Fin de ronde" Editions Albin Michel, 430p, 22.50€

6/10

Troisième volet des enquêtes de l'inspecteur Hodges, suite donc de Mr Mercedes et de Carnets Noirs (que je n'ai pas lu), on retrouve tous les acteurs du premier opus, quelques années plus tard, et plus particulièrement l'auteur du massacre : Brady Hartsfield, allongé sur un lit d'hôpital, à peine plus conscient qu'un légume.

Inoffensif diriez-vous ? C'est sans compter les expériences que son neurologue a décidé d'entreprendre sur lui et l'apparition d'un jeu vidéo : Le Zappit.
Tout cela menant à une vague de suicides, qui ne va pas laisser l'inspecteur retraité Hodges et sa fidèle amie Holly indifférents.

A la différence de Mr Mercedes, King renoue ici avec le paranormal et l'étrange, belle façon de terminer sa trilogie et tout à son habitude, dose tout cela avec la bonne proportion de suspens et d'horreur.

Les fans de l'auteur ne seront pas déçus ; pour les autres, l'ouvrage n'aura sans doute pas grand intérêt.

Exemplaire reçu par service de presse.

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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 10:37

Une petite ville semblable à tant d’autres… Et puis un jour, la bavure… Un contrôle d’identité qui dégénère… Il s’appelait Saïd. Il avait quinze ans. Et il est mort… Moi, Mattia, onze ans, je ne l’ai pas connu, mais après, j’ai vu la haine, la tristesse et la folie ronger ma famille jusqu’à la dislocation… Plus tard, alors que d’étranges individus qui ressemblent à des flics rôdent autour de moi, j’ai reconnu son visage tagué sur les murs du quartier. Des tags à la peinture rouge, accompagnés de mots réclamant justice ! C’est à ce moment-là que pour faire exploser le silence, les gens du quartier vont s’en mêler, les mères, les sœurs, les amis… Alors moi, Mattia, onze ans, je ramasse les pièces du puzzle, j’essaie de comprendre et je vois que même mort, le passé n'est jamais vraiment enterré ! Et personne n’a dit que c’était juste…

Cloé MEDHI "Rien ne se perd" Polar Jigal, 272 pages, 18.50€

Cloé MEDHI "Rien ne se perd" Polar Jigal, 272 pages, 18.50€

9/10

Mattia, onze ans. Père suicidé, mère absente, famille éclatée, sous tutelle de Zé, 24 ans.

Une bavure policière, bien avant sa naissance, Saïd 15 ans, tué.

Le tableau est posé. Forcément, l'ensemble sera noir. Très noir.

Parfois drôle, mais toujours noir.

Le passé s'entrelace avec le présent. Le silence est pesant, pressant, tellement présent.

Mais comment faire pour écrire le silence ? Il suffit de lire ce petit bijoux et d'"écouter" Mattia parler. De sa vie, de sa famille, de son passé, de la cité.

Un livre comme on aimerait en lire plus souvent. Une écriture magistralement maîtrisée, naturelle, forte, prenant aux tripes.

Une belle surprise. A ne surtout pas manquer.

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 18:50

Âmes sensibles s'abstenir : Un nouvel auteur choc qui va bousculer le polar français ! Paolo, guitariste dans un groupe de rock underground qui vit à la Goutte-d'or, est dans la mouise : il a emprunté des sous à des caïds de son quartier et n'a aucun moyen de les rembourser, malgré leurs menaces de plus en plus violentes. Heureusement, il trouve un plan en or : faire de la filature pour un détective privé. C'est ainsi que Paolo se retrouve à suivre Birdy, toute jeune femme de milieu aisé qui a tout plaqué pour vivre avec un groupe de squatteurs. Sa famille est très inquiète. Paolo découvre avec stupéfaction que Birdy mène une vie encore plus sombre et destructrice qu'il n'y paraît. En toile de fond, une crise sanitaire explose. Des douzaines de jeunes meurent en revenant de soirée après avoir consommé une nouvelle pilule bleue qui fait fureur. L'inspecteur Ibanez, gitan d'origine, est chargé de l'enquête. Bientôt, tout le monde s'arrache cette nouvelle drogue, sorte de "roulette russe chimique" qui donne lieu à des fêtes clandestines des plus dérangeantes. Birdy y est mêlée aussi, et Paolo se retrouve à son tour embringué dans un univers de débauche sexuelle insoupçonnable, et dont les manettes s'avèreront tenues par des groupuscules aux idées plus que radicales. Ibanez comprend que Paolo peut l'aider à boucler l'affaire. La mission du musicien prend alors une tout autre allure pour mettre un terme aux ravages d'une drogue qui cible la jeunesse française.

Franco MANNARA "Je m'appelle Birdy" Editions Calmann-Lévy, 413p, 19.90€

Franco MANNARA "Je m'appelle Birdy" Editions Calmann-Lévy, 413p, 19.90€

5.5/10

Pour un premier roman, je dirais que l'écriture est plutôt prometteuse. Le développement de l'intrigue est intéressant. Le ton, le caractère, les comportements des personnages avec tous leurs travers sont justes.

L'univers rock/trash est assez réaliste et bien rendu. Par contre, l'univers policier l'est beaucoup moins. Les méthodes d'Ibanez, son travail en solo sont loin des techniques de la police actuelle.  Par ailleurs, quand on sait que la Crim va déménager du 36 quai des orfèvres au Batignolles, on doit savoir que cela fait belle lurette que le grade "d'inspecteur" n'existe plus et a été remplacé par celui de lieutenant! Alors je sais bien que certains ont la nostalgie des appellations, et méthodes d'antan mais il faut vivre avec son temps.

D'autres bémols sont à dénombrer:

- Certains dialogues sonnent un peu creux.

- Trop de scènes de sexe. Trait qui révèle une écriture très masculine, qui m'a agacé et qui n'apporte rien au roman. Je veux bien qu'il y est quelques scènes et références surtout dans l'univers choisi par l'auteur mais de la nuance à ce niveau aurait été nécessaire. La suggestion est parfois plus pertinente... Sérieusement, et excusez la vulgarité de mes prochains mots: qu'est-ce qu'on suce "des *ites" et des "c**ttes" dans ce roman! Celles concernant Birdy, son passé, son présent, sont cohérentes et certaines histoires du héros principal Paolo auraient pu être supprimées. Celles des personnages secondaires Masta, Vinoval, sont carrément inutiles.

- Par ailleurs, l'auteur a pris le parti de choisir un univers très sombre, pour ne pas dire glauque, avec des personnages atypiques, drogués, torturés. L'ambiance déjà lourde est surchargée par des scènes que je qualifierais d'anecdotiques, superficielles et qui n'amène donc rien au roman. Il faut savoir garder des idées de personnages sous le coude pour d'autres ouvrages. ..Par exemple celui de Vinoval, loin d'être inintéressant, mais sa spécificité (que je vous laisse découvrir par vous même)  et les pages expliquant ses petites virées n'apportent rien à l'intrigue. Qui plus est, cela plombe encore le texte de scènes de cul dont on se serait bien passé.

Un roman qui n'est pas dénué d'intérêt et qui reste divertissant.

 

Exemplaire reçu par service de presse.

 

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9 avril 2017 7 09 /04 /avril /2017 14:28

Ils aiment entrer dans votre vie,  certains aiment exercer leur pouvoir sur vous,Certains aiment vous séduire pour vous détruire.Ce sont les toxiques.  Janvier 2016. La directrice d’une école maternelle de la banlieue parisienne est retrouvée morte dans son bureau. Dans ce Paris meurtri par les attentats de l’hiver, le sujet des écoles est très sensible. La Crime dépêche le commandant Tomar Khan, chef de groupe de la section 3, surnommé le Pitbull et connu pour être pointilleux sur les violences faites aux femmes. À première vue, l’affaire est simple, « sera bouclée en 24 h », a dit un des premiers enquêteurs, mais les nombreux démons qui hantent Tomar ont au moins un avantage : il a développé un instinct imparable pour déceler une histoire beaucoup plus compliquée qu’il y paraît.

Niko TACKIAN "Toxique, Editions Calmann-Levy, 18.90€

Niko TACKIAN "Toxique, Editions Calmann-Levy, 18.90€

4/10

Tomar Khan enquête sur le meurtre d'une directrice d'école poignardée sur son lieu de travail. Khan est l'archétype du flic de film: passé tortueux, implacable avec les méchants, borderline, encore un cliché ambulant. Peut-être que celui-là sort du lot? Non pas!

Ce pauvre Thomas est à côté de ses pompes. Il ne sait pas se dépêtrer de ses démons passé et ne sait pas à saint se vouer: son ex Zellale? ou Rhonda qui fait partie de son équipe et va se compromettre pour lui alors que leur relation est totalement bancale? Par dessus le marché, il est impliqué dans un meurtre sur lequel ses collègues enquêtent...et le cadavre lui parle dans ses rêves...mouais...

Forcément ce flic a quand même du flair . A partir de...pas grand chose...il décide de s'intéresser à la personnalité de Marie-Thomas, atsem dans l'école de la directrice assassinée. Pour se faire, il obtient un profil de la part du nouveau mec de son ex...et tout semble limpide, il tient sa coupable.

La psychopathe finit par enlever un enfant et tout s'accélère pour un final qui fait flop. Alors qu'on nous rabâche de sa dangerosité et face à son escalade meurtrière les dernières lignes du roman ne m'arrachent qu'une seule phrase: tout ça pour ça?

Encore un auteur qui écrit des scénarios de séries B pour la télé plus qu'un roman réaliste, cohérent et maîtrisé. Dommage.

 

Exemplaire reçu par service de presse

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9 avril 2017 7 09 /04 /avril /2017 13:59

Trois couples à bout de souffle tentent de surmonter leurs difficultés. Karine et Olivier s’empêtrent dans une crise conjugale qui les dévore lentement depuis des années. Patricia et Franck, victimes d’un drame personnel, voient leur vie basculer du jour au lendemain. Aurélie et Philippe, tous deux psychiatres, entretiennent une liaison adultère et ont bien du mal à envisager leur avenir amoureux.
 
Apparemment étrangers les uns aux autres, tous se croisent pourtant, s’entrechoquent et jouent un rôle crucial dans une affaire criminelle impliquant l’assassinat sauvage de quatre jeunes filles, en cinq semaines, dans le nord de Paris.
 
Le Parquet en confie alors l’enquête au commandant Vauquier, de la B
rigade criminelle, qui se distingue par ses méthodes punitives et radicales.
 
Dans ce thriller psychologique aux allures de tragédie grecque, et face aux larmes de l’assassin, chacun devra répondre à la question : la maladie mentale est-elle un crime ?

Laurent BETTONI "Les larmes de l'assassin" Editions Marabout, 380p, 19.90€

Laurent BETTONI "Les larmes de l'assassin" Editions Marabout, 380p, 19.90€

4/10

Mise en scène de 3 couples autour d'un tueur en série qui viole et tue de jeunes filles en plein Paris.

L'auteur a voulu élaborer un roman psychologique et porter une réflexion sur la condition de médecin: faut-il toujours rechercher la guérison de son patient si son bien-être doit en pâtir?

Cependant quand ce patient est un tueur effroyable, peut-on l'oublier? Peut-on pardonner? Peut on continuer a le traiter comme un patient lambda en mettant son passé de côté? La maladie peut-elle effacer la responsabilité comme le décrète la loi?

La réflexion est intéressante en soi mais ouvre un débat dérangeant.

Si les victimes étaient des proches, pourrions nous pardonner de tels actes?

Par le cheminement de ces 3 vies de couples et celui d'Ephraim, l'auteur nous mène doucement vers l'identification et neutralisation du coupable malgré les frustrations de certains personnages.

Cependant, j'ai trouvé que l'on sombré beaucoup trop dans les clichés et la psychologie de comptoir. Les scènes de "querelles" entre les deux psychiatres sont risibles et ennuyeuses; Le personnage d'Aurélie par son entêtement et ses gamineries devient de plus en plus insupportable au fil des pages.

Pas un roman à retenir pour moi.

Exemplaire reçu par service de presse

 

 

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